Présentation

Je m’intéresse à l’astronomie depuis tout petit… J’ignore ce qui a pu déclencher une telle passion, mais mon plus lointain souvenir remonte à l’âge de mes 8 ans !!! Mes deux plus anciens objets liés à l’astronomie sont un livre offert à un Noël, et un petit coffret de jeu scientifique avec une authentique lunette en plastique à monter.

Par la suite, j’ai longtemps observé avec une petite longue-vue terrestre, tout en continuant d’étancher ma soif de connaissance dans le domaine. Selon mon argent de poche, mes lectures se constituaient de quelques revues Ciel & Espace, des tous derniers numéros de l’excellente revue Astro-Ciel de Pierre Bourge, puis des premiers numéros d’Astronomie Magazine.

Enfin, en 2001, avec mes premiers salaires, je m’offre l’objet de mes rêves : un vrai télescope de 115 mm !!!! Bon, acheté à Auchan, j’ai eu beaucoup de mal à le maîtriser, mais il m’a permis de faire mes premières observations de qualité de Saturne, Jupiter et de tester toutes les techniques de collimation. Grâce à lui, j’ai habitué mon oeil à capter les plus infimes détails et débuté dans l’imagerie numérique avec une antique webcam Vesta Pro, sans moteur, et directement reliée au PC de bureau via un câble USB de 5 m. Autant vous dire que ce fut sportif pour faire la mise au point et le suivi… Mais il est déjà trop tard, le virus m’a définitivement atteint !!!

À partir de ce moment là, la passion ne m’a jamais lâché. Alors plutôt que de vous écrire mes mémoires, voici quelques dates clés qui ont jalonné mon parcours d’astronome amateur jusqu’à aujourd’hui et qui résume aussi bien l’évolution de mon matériel, de mes projets, ainsi que du bonhomme lui-même…

Septembre 2002 : achat et réception d’un télescope Meade LXD55 Schmidt-Newton de 254 mm (SN 10″). Équipé d’une monture à pointage automatique, un nouveau monde s’est ouvert à moi, peuplé d’amas globulaires résolus en étoiles, de nébuleuses, de galaxies aux bras spiraux dévoilés… C’est aussi le mois où je rejoins les membres du club d’astronomie de ma commune, le Club d’Astronomie Agnès et Pierre Bourge.

Novembre 2003 : le LXD55 SN 10″ étant un télescope à grande ouverture (adapté au ciel profond, mais pas aux planètes), j’achète d’occasion un télescope de type Maksutov Intes MK66 de 150 mm de diamètre. Télescope idéal pour observer et photographier la Lune et les planètes du Système Solaire.

Mars 2004 : achat d’une monture SkyWatcher EQ6, mieux adaptée pour soutenir le poids du SN 10″.

Avril 2004 : étant un passionné d’observation du Soleil, j’achète une lunette SkyWatcher 70/900, première partie d’un futur projet…

Mai 2004 : lors du week-end de Pentecôte, je participe pour la première fois aux Rencontres EuroAstro à Mortagne-au-Perche, lors desquelles je rencontre leur célèbre organisateur Pierre Bourge, grand bonhomme qui à longtemps vulgarisé et développé l’astronomie amateur en France, co-auteur du célèbre ouvrage « À l’Affût des Étoiles« , et parrain de mon club d’astronomie.

Mi-octobre 2004 : grâce à l’association AEPic, je réalise un rêve de gosse en montant et en passant le week-end au Pic du Midi de Bigorre, dans les Pyrénées, à 2877 m d’altitude, pour une animation  publique en terrasse. Dès ce séjour, je me passionne pour ce lieu mythique, magique, et au riche passé historique !!!

Novembre 2004 : deuxième partie du projet d’observation du Soleil avec l’acquisition d’un ensemble de filtration Coronado SolarMax 60, ensemble monté sur la lunette de 70 mm acquise en avril de la même année et qui va me permettre d’observer et photographier les « flammes » du Soleil.

Janvier 2006 : achat d’une lunette Orion 80ED, lunette polyvalente et transportable, et parfaitement adaptée à la photographie avec un appareil photo numérique de type reflex (ayant acquis un Canon EOS 350D en août 2005). Mon nouveau projet est de me mettre à la photographie du ciel profond (nébuleuses, amas stellaires, galaxies…).

Mai 2006 : nouvelle évolution dans ma relation avec le Pic du Midi. Via l’association AT60, je fais ma première mission au T60, télescope de 60 cm mis à la disposition des astronomes amateurs par l’Observatoire Midi-Pyrénées. Quelle sensation immense de pouvoir manipuler la coupole et le télescope !!!!

Novembre 2006 : nouvelle évolution du matériel solaire. Afin de faire de la photographie à haute résolution des taches solaires avec un hélioscope de Herschel, je m’équipe d’une lunette achromatique Orion de 120 mm de diamètre et 1000 mm de focale.

Mars 2007 : toujours dans mes projets d’imagerie, je troque mes antiques webcams Vesta Pro et ToUCam Pro II pour une caméra planétaire Imaging Source DMK 21AF04, plus sensible, plus rapide…

Mai 2007 : toujours dans l’optique de mon projet d’imagerie du ciel profond, j’achète une nouvelle monture semblable à l’EQ6, une Orion Atlas EQ-G avec pointage automatique et port d’autoguidage. Je destine l’autre EQ6 à l’observation et l’imagerie solaire et planétaire.

Août 2007 : ayant délaissé l’observation visuelle du ciel depuis que je me suis lancé dans le projet d’astrophotographie du ciel profond, j’achète un télescope Kepler de type dobson d’un diamètre de 300 mm. Je le choisis volontairement non équipé d’aide au pointage, afin d’arpenter le ciel à « l’ancienne », avec atlas céleste et au chercheur.

Octobre 2007 : j’ai un gros défaut : tout m’intéresse en astronomie, je souhaite donc tout essayer !!! La spectroscopie est un domaine qui me fascine. Afin de m’y mettre en douceur, j’achète un Star Analyser 100, petit réseau qui se visse sur la caméra comme un filtre. Première approche de la vie cachée des étoiles qui reviendra des années plus tard…

Décembre 2007 : après deux années à apprendre toutes les techniques nécessaires à l’imagerie du ciel profond (mise au point, suivi, guidage manuel puis autoguidage) c’est l’aboutissement de mon projet avec l’acquisition d’une caméra CCD SBIG ST2000XM et de ses accessoires. Un nouveau monde se révèle sous ce capteur numérique !!!!

Août 2008 : une toile de tente « astro » est commercialisée. N’ayant pas de poste fixe, cet outil me permet de laisser le matériel monté et à l’abri durant plusieurs jours d’affilé. Même s’il est pliable, je goûte à la joie d’avoir mon propre observatoire !!!

Août 2008 : ne pouvant pas changer le capteur de ma caméra CCD, l’autre solution est d’adapter différents instruments pour avoir différents champs photographiques (en quelque sorte différents grossissements) selon la taille de l’objet photographié. Pour faire de l’ultra grand champ, j’achète une petite lunette William Optics Megrez 72FD et son correcteur-réducteur dédié.

Septembre 2009 : mon « vieux » Schmidt-Newton LXD55 ayant trop de problèmes « mécaniques » (tube acier trop fin et souple, miroir primaire contraint dans son support, etc…), je m’en sépare et le remplace par la nouvelle lunette apochromatique Kepler triplet 127ED, au champ quasi identique.

Entre septembre 2013 et août 2014, première remise à niveau du matériel d’imagerie CCD pour le ciel profond : passage en autoguidage externe avec petite lunette guide et autoguideur Starlight Express Lodestar ; changement du moteur de mise au point par un système USB-Focus (mise au point assistée par ordinateur via un moteur pas-à-pas) ; évolution des logiciels informatiques ; acquisition d’une lunette TS 80ED (je ne veux pas « condamner » mon Orion 80ED à un usage unique).

Novembre 2014 : je m’équipe d’une petite monture nomade SkyWatcher StarAdventurer pour pouvoir faire de l’astrophotographie légère.

Décembre 2014 : ayant changé de voiture quelques mois auparavant, impossible de transporter mon Dobson 300 qui ne rentre plus dedans pour 2 petits centimètres !!! Je le fais donc évoluer avec un kit de transformation tube serrurier fabriqué par Sud Dobson, un artisan rencontré quelques semaines auparavant lors des Rencontres du Ciel et de l’Espace à Paris. Dorénavant, le télescope loge dans le coffre de la voiture.

De fin 2015 à juin 2016, changement de mes « vieilles » caméras planétaires DMK/DBK Imaging Source pour d’autres plus performantes, les ZWO ASI 120MM, 224MC, et 174MM.

Juillet 2016 : je réalise le rêve ultime pour tout passionné d’observation du Soleil, en intégrant l’association des Observateurs Associés et en effectuant ma première mission au coronographe du Pic du Midi. Marcher sur les traces de Bernard Lyot et utiliser cet instrument mythique est vraiment un privilège immense…

Décembre 2016 : achat non prévu mais une occasion en or grâce à mon ami Jérôme Rudelle à qui je rachète son vieux C8, dans l’optique de passer à un diamètre supérieur pour l’imagerie planétaire, mais aussi pour le futur projet spectroscopie qui me trotte dans la tête depuis pas mal de temps…

2017 : lancement du projet Spectroscopie avec l’acquisition tout au long de l’année des différents modules du système ALPY 600 (spectroscope, guidage, calibration) et d’une caméra CCD dédiée à cet usage (ATIK 314L+).

Avril 2018 : évolution du matériel d’observation solaire avec l’achat d’un module LUNT CaK B1200 pour photographier le Soleil dans la raie du Calcium.

2019 : nouvelle mise à niveau du matériel d’imagerie CCD ciel profond : changement de la lunette de guidage pour une autre à plus longue focale ; changement des moteurs de mise au point USB-Focus pour le nouveau système ZWO EAF ; acquisition d’un correcteur-réducteur 0.7x pour la lunette Kepler 127ED ; achat en occasion d’une nouvelle caméra CCD, une ATIK 4000 avec un capteur carré ; mise à niveau de la lunette Megrez 72FD.

Avril 2019 : le club d’astronomie de mes débuts (le Club d’Astronomie Agnès et Pierre Bourge) évolue et prend son autonomie. Il devient l’AstroClub Charentais et j’y prend la fonction de trésorier.

Mai 2020 : évolution du matériel d’imagerie planétaire avec l’achat d’un télescope de type Cassegrain Kepler 200 mm à F/12.

 

Et le futur ???? Je rêve toujours de l’observatoire en poste fixe, étape indispensable pour mon futur projet d’imagerie CCD ciel profond avec changement de la monture Orion Atlas EQ-G pour une monture iOptron CEM 60 ou CEM 70, sur laquelle sera installé un télescope de type Ritchey-Chrétien de 254 mm de diamètre et 2000 mm de focale.

Bref, mon aventure astronomique continue…